L'incompris

Un an après Cendrillon, le studio change son fusil d'épaule et e d'une œuvre d'une platitude et d'un classicisme abyssal, à une autre totalement loufoque, assez éloigné des habitudes du studio.

Alice au pays des merveilles, est probablement l'œuvre la plus mal aimée de cette période, par le public, dont une bonne partie n'entre pas dans une histoire probablement beaucoup trop "non-sens", mais aussi par Walt Disney, ainsi qu'une partie de l'équipe de réalisation elle-même.

Qu'on se le dise, ça n'est pas parce que tonton Walt a vendu le féerique pendant toute sa vie, qu'il était particulièrement attaché à lui, et malheureusement, le fait est qu'il désavoua ce long-métrage, bien trop perche pour lui.

Pour ma part, si j'avais énormément de mal avec lui dans mon enfance, il fait parti des films que j'ai fini par comprendre et apprécier avec l'âge, comprenant a posteriori des messages et des sous-textes peut être inadaptés à des jeunes enfants.

S'il est très loin de faire parti de mes films préférés de la firme, il a réussi à obtenir un certain respect de ma part et peut être une certaine nostalgie pour un dessin animé clairement sous-exploité, qui n'a, soit pas assez, soit trop assumé son côté loufoque et décalé.