roman de Jérôme Ferrari, est un modèle de narration, intégrant avec une fluidité parfaite un récit intime incluant une sacrée réflexion sur le métier de photographe et au-delà des médias, à la Grande Histoire, mais aussi un grand geste de cinéma : pas prêt d'oublier la scène d'ouverture, certaines autres où toute l'émotion (Et Dieu sait si elle est parfois intense) est générée par la mise en scène.
Il y aurait beaucoup de choses à dire sur ce film tant tout y est remarquable et riche, de la musique (Isabelle Renauld.
Une petite chose pour conclure : je conseille à ceux qui n'auraient pas encore vu la claque "Une vie violente" de rattraper cette énorme erreur avant le 4 septembre prochain, jour de sortie de cet "À son image". Les deux films m'ont semblé se répondre, se compléter implacablement.
(Le Festival de La Rochelle ne laissant rien au hasard ils ont eu la riche idée de programmer "Le Royaume" de Julien Colonna puis juste après ce de Peretti. Et l'expérience de cet enchainement fut stimulante au possible.)