Si vous dites à Guillaume Brac que son film est une formidable comédie, il éclatera de rire d'un air étonné - c'est en tout cas ce qu'il s'est é lors de notre échange de sortie d'avant-première lors de la 48e édition du FEMA.
Et pourtant, lorsque l'on ne rit pas (ce qui arrive tout de même très souvent), on e son temps avec un grand sourire sur le visage ; à ce titre, tout le dernier mouvement du film est si délicieux que j'en avais mal aux joues.
Alors bien sûr, on peut aussi envisager A l'abordage sous ses dessous plus mélancoliques, aller chercher ses racines sociales, s'émouvoir devant les maladresses de ces jeunes qui se cognent un peu les uns contre les autres à force de chercher à combler leur solitude et leur dépit amoureux et à vouloir cacher leurs failles derrière une apparente assurance fragile.
Mais pour ma part, je suis ressorti de la projection follement emballé, avec l'envie d'aller faire un karaoké en camping et la satisfaction d'avoir vu l'une des meilleures comédies françaises de l'année, malheureusement chahutée par l'actualité sanitaire et ses conséquences sur les sorties en salle.
Le film, déjà primé à Berlin, devrait toutefois être prochainement accessible au plus grand nombre - sur Arte notamment.
A voir !