Un drame qui survient dans une vie calme et aimante, voici l'histoire de A Good person où Allison qui vit l'amour parfait avec son fiancé voit leur vie bouleversée à la suite d'un accident de voiture. Allison, seule survivante alors que sa belle-soeur et son époux sont décédés, va tenter de surer cet événement tragique mais son addiction aux anti-douleurs va la rendre totalement déphasée et elle devra développer une relation avec Daniel, son beau-père, qui lui s'occupe de sa petite-fille qui a perdu ses parents dans l'accident de voiture. Portée par Florence Plugh dans le rôle d'Alison que j'avais laissé après le convaincant Don't Worry Darling et qui offre une femme écorchée vive et culpabilisante. Dans un récit ultra-simple, il faut surtout se reposer sur le personnage d'Alyson, l'accompagnement de Daniel, joué par Morgan Freeman et si le personnage de Ryan, la jeune adolescente, petite-fille de Daniel n'arrive qu'à être dans un cliché d'une adolescente sur les nerfs par la perte de ses parents et des aventures typiques d'adolescents. Pendant deux heures, A good person avance ses pions à travers un récit simpliste, sans grande imprévisibilité et dont la fin n'écorche absolument pas la réalisation de Zach Braff, émouvante mais qui cache la belle performance de Pugh.