Je suis un très grand amateur de cinéma, et pas dans le sens commun, mais dans le sens où j'ai regardé très peu de films dans ma vie, j'en regardais très jeune avec mon père, des Bruce Lee, James Bond etc..
Mon introduction à la fiction en général, avec un investissement minimum fut les mangas en primaires, les séries un peu plus tard avec Breaking Bad, et bien que j'avais déjà vu + de films à ce moment là qu'en primaire, je n'étais toujours pas vraiment intéressé par le milieu des films.
Voilà pourquoi mon avis changera peut être et sans doute plus tard, car ce film est le premier qui me montre ce que le cinéma peut faire, ce qui fait du cinéma le cinéma est dans ce film.
C'est beau, du début à la fin, des plans symétriques, bien qu'il peut y avoir de la beauté dans le chaos, allié à la grandeur de ce qui est montré, aussi simplement les plans de l'intérieur du vaisseau, je pense à une des premières scènes avec tout les fauteuils rouges qui est sublime..
Le malaise grandissant vis à vis de Hal était superbement fait de mon point de vu, les plans sur sa caméra, notamment la "révélation" lorsque le premier membre s'envole dans l'espace, sa froideur terrifiante (normal vous me direz), et même un semblant de pitié quand il allait se faire désactiver.
Le mysticisme présenté autour du monolithe était aussi très cool, présent à chaque étape de l'évolution, couplé d'ailleurs aux plans qu'on a vu plusieurs fois, au début et sur la Lune, sublime.
Et ce dont j'ai le plus envie de parler bien sûr, la scène de fin, (plutôt les 15 dernières minutes).
C'est assez difficile sur le coup de décrire cette scène, mais ma toute première impression à été, comme je l'ai mentionné plus tôt, cette "découverte" de ce que le cinéma peut faire, ce délire abstrait et psychédélique premièrement, une sorte de age vers une nouvelle forme de vie, la "mort de la conscience" (oui jai vu ca je ne sais plus où et j'ai bien aimé) telle qu'on la connaît, qui m'a laissé sans voix.
Cette chambre à la fin, une dématérialisation du temps et de l'identité physique, et cette (vraie) scène de fin, avec Bowman évolué en une sorte de forme de vie supérieure (j'imagine).
C'est une expérience sensorielle absolument géniale, unique (de mon point de vu), une fresque métaphysique sur l'évolution, bref, j'ai hésité à mettre un 10/10.