é l’introduction la série devient de plus en plus ionnante grâce à ses personnages charismatiques et ses intrigues politiques, tout ça ponctué par des scènes de bataille d'une badassitude jouissive. Graphiquement c’est également d’excellente facture avec une soif du détail quasi perfectionniste, de quoi classer le manga dans la moyenne haute de la catégorie. Attention par contre au point de vue un peu agaçant de l’auteur qui ne peut s’empêcher de greffer des questions de société anachroniques et maladroites à son épopée médiévale. C’est surtout le cas lors de l’arc des esclaves qui change radicalement le registre et les valeurs de l'histoire jusqu'à faire du héros repentant une figure christique. A partir de là le manga pâtit d’une baisse de rigueur scénaristique au niveau de l'invraisemblance de certains rebondissements. Au final seul le premier arc est vraiment réussi, ce qui n’empêche pas la suite de rester agréable à lire malgré le contre-pied pris par l’auteur, bref un bon compromis pour ceux qui ont la flemme de lire une vraie saga.