Mordant, je crois que c'est l'adjectif...
La mécanique tragico-burlesque qui a rapproché la de la guerre civile est superbement servie par le trait : les mimiques, les postures des personnages sont, je crois, la source première du plaisir de lecture. Quant au texte, il n'a rien à lui envier, chacun en prend pour son grade. Le général Massu, cette Figure, est en cela délicieux ; il ne pouvait d'ailleurs en être autrement... J'ai dégusté les aller-retours entre les différents pôles de pouvoir et l'attente absurde, agir ou ne pas agir, telle aura été la question.
Que la BD s'empare des épineux "événements" de la Guerre d'Algérie et les traite pour une des premières fois sur le mode héroï-comique mérite amplement votre détour.