Esthétquement magnifique

Comme pour les histoires d'espionnage, la science-fiction est un genre qui me laisse froid, mon esprit trop carré refusant de se mettre en mode compréhension.
- Mais ce n'est pas de la science-fiction, c'est de l'anticipation ! me dit mon libraire en me fourrant dans les mains cet album qu'il me dit génial et en prenant ma carte bleue.
- Ah bon ? fis-je incrédule, pour moi c'est du pareil au même.
Et, c'est du pareil au même ! Je n'ai pas compris grand chose mais, je vais essayer de résumer ce que j'ai compris sans m'aider du site de l'éditeur.
Il y a Paul, un binoclard coincé qui s'est créé un monde imaginaire intergalactique avec lequel il a fini par communiquer par télépathie. Il parle avec un dénommé Zarth Arn, chef d'une planète lointaine. Ces liaisons intersidérales finissent par intéresser un certain Gibbon Zelbub, un militaire, espion (?), comploteur (?), manipulateur en tout cas, qui, avec un genre d'hypnose, va faire communiquer Paul avec son héros moins imaginaire qu'il n'y parait puisqu'il révélera des secrets militaro/spaciaux.
Dire que l'histoire m'a ionné serait mentir, je n'ai rien compris. Mais une chose est sûre, je garderai cet album précieusement dans ma bibliothèque, tellement il est emballant par ailleurs.
Tout d'abord dans cette histoire tordue, il y a, surtout dans la première partie, un texte magnifiquement écrit, assez littéraire qui force l'attention. Ensuite, j'ai iré la construction de l'histoire, faite de retours en arrière ou en avant, gigognes...un retour pouvant en amener un autre qui lui même en amènera un nouveau. Bon d'accord, pour la compréhension ça n'aide pas forcément mais, mais j'ai aimé cette volonté de complexification de l'histoire à outrance, irant au age le talent du scénariste pour arriver à retomber sur ses pieds. Vous allez penser que je suis maso. Peut être.... J'aime qu'on me résiste...mais surtout sentir qu'il y a un vrai univers personnel même si je n'y adhère pas.
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le 5 mars 2013

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pilyen

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