Portal 2 : Lab Rat
7
Portal 2 : Lab Rat

Comics de Andrea Wicklund (2011)

Modeste mais correct.

Une petite BD sans prétention, pensée comme un teaser avant de se lancer dans Portal 2. Lab Rat a le mérite de donner un peu de matière à penser pour les fans du premier opus, ou comment découvrir Doug, le maboul auteur des inscriptions fêlées mais cohérentes qui parsemaient à peu près tous les murs d’Aperture Science.

Cette BD est divisée en deux parties entrecroisées : le trait griffu et délirant de l’échappée de Doug est séduisant, tandis qu’on est moins convaincu par l’aspect banalement lisse des flashbacks. GLaDOS est elle aussi un brin décevante : même si on est toujours heureux de la retrouver, lire ses répliques sans entendre sa voix métallique perd de son charme. Quant au chat de Schrödinger, revu et corrigé par GLaDOS, il donne un résultat extrêmement bizarre.

Chell apparait très peu, et on regrette que les dessinateurs lui aient donné un visage aussi soigné et maquillé, alors que l’héroïne brillait par l’absence de tout caractère sexuel. C’est à rapprocher de l’évolution du concept-art de Chell pour Portal 2 : initialement neutre et casquée, Chell reçoit finalement une sérieuse dose de féminisation, un brushing et un tank-top moulant. Ou comment anéantir son originalité, dommage.

Malgré ses imperfections, cette petite BD tie-in apporte quelques réponses aux interrogations laissées par Portal 1, mais sème également une foule de questions sur la suite. Une lecture stimulante avant de se plonger dans le deuxième volet.
6
Écrit par

Créée

le 27 déc. 2013

Critique lue 482 fois

2 j'aime

1 commentaire

Wakapou

Écrit par

Critique lue 482 fois

2
1

D'autres avis sur Portal 2 : Lab Rat

Modeste mais correct.

Une petite BD sans prétention, pensée comme un teaser avant de se lancer dans Portal 2. Lab Rat a le mérite de donner un peu de matière à penser pour les fans du premier opus, ou comment découvrir...

Par

le 27 déc. 2013

2 j'aime

1

Un bonus sympa pour les fans

Avant de parler de la BD, il faut déjà parler du cadre dans lequel la BD est sortie. Nous étions alors en plein ARG, la tension était à son comble et toute information était une source de bonheur...

Par

le 30 août 2011

Du même critique

Une « coïonnerie »

Anthony Burgess avait, dans ses dernières années, une très grande crainte : celle de ne demeurer dans les mémoires qu'en tant que l'écrivain qui avait inspiré Stanley Kubrick pour « A Clockwork...

Par

le 1 déc. 2010

62 j'aime

16

Please be a parody !

Fincher, fais-moi plaisir, dis-moi que c’est une parodie ! Vu étant gosse, ce film m’avait laissé le souvenir d’une immense claque, avec un parfum délicieux d’ultra-violence et de subversion contre...

Par

le 19 juin 2013

58 j'aime

9

Dummies' Park

Mais pourquoi sont-ils si bêtes ? Un film à la gloire des imbéciles de tout poil : tous les personnages font systématiquement les actions les plus débiles qui soient, la liste est longue. Mais comme...

Par

le 11 sept. 2013

51 j'aime

14