Nozokiana
6.8
Nozokiana

Manga de Wakō Honna (2009)

Un titre fripon à exhiber fièrement.

Par Matthieu Pinon

L’attente était grande avant d’ouvrir le premier tome de Nozokiana, ambassadeur malgré lui du cul nippon pas con. Rappel : au Japon, les bandes dessinées sont à l’origine conçues pour des magazines de prépublication, et chacun vise une cible spécifique. Sexe, âge, catégorie socio-professionnelle et goûts particuliers du lectorat déterminent ainsi la ligne éditoriale de chaque titre, et de fait, le type de récits proposés. Les magazines de bandes dessinées érotiques n’échappent pas à cette catégorisation, et jusque dans les moindres nuances : les lectrices férues d’histoires homosexuelles entre éphèbes différencient ainsi des sous-genres tels que le « Boy’s love » ou le « Yaoi ».

Mais en dépit de la grande diversité de la bande dessinée érotique japonaise, seuls les deux extrêmes du spectre fonctionnent vraiment en : on trouve d’un côté la production mainstream, on ne peut plus basique, a.k.a « le cul pour le cul » (dessinez des femmes-fantasme clichés, ajoutez quelques tentacules, assaisonnez de fluides divers, servez chaud) ; de l’autre, l’œuvre de Suehiro Maruo ou d’Usumaru Furuya, dont les qualités artistiques transcendent la dimension érotique. À l’exception notable du travail irable de Naoki Yamamoto (Asatte Dance, Blue), les mangas explicites cherchant à aller plus loin qu’un simple défouloir hormonal ont rarement fait le trajet jusqu’à nous… jusqu’en 2012, date de la sortie française du premier tome de Nozokiana. (...)

Lire la suite sur : http://www.chronicart.com/bandes-dessinees/wakoh-honna-nozokiana-tome-8/
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le 12 mai 2014

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Chro

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