Bon contexte, bon dessin, fin bordélique

Fin du XVIIIe siècle: sur l’île de Saint Domingue, les espoirs d’une révolution des esclaves, emmenée par Toussaint Louverture, sont en apparence éteints avec la capture de ce dernier par les Français. Mais, avec l’aide du vaudou et d’un Irlandais nommé Walker, la situation pourrait bien changer.


Les Fantômes d’Hispaniola est le trente-cinquième tome de la série de BD uchronique Jour J. Il part sur une idée originale: la tentative de création d’une République d’Haïti par l’ancien général français d’origine haïtienne, Toussaint Louverture. Il a également la particularité d’intégrer frontalement un élément fantastique: le vaudou.


Les Fantômes d’Hispaniola aurait pu être un bon, voire un très bon Jour J, mais en l’état, il me donne une impression de bâclé d’autant plus gênante que je l’ai ressentie également dans le précédent tome, Le Dieu vert (que je n’ai pas chroniqué) – suite de La Ballade des Pendus.


En l’état, ça reste une histoire lisible, avec de bons moments. Il faudrait peut-être que les showrunners de cette série serrent cependant quelques boulons du côté du contrôle qualité pour les prochains tomes.


Article précédemment publié en intégralité sur https://alias.erdorin.org/jour-j-tome-35-les-fantomes-dhispaniola/

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le 22 nov. 2018

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Stéphane Gallay

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