Tout sonne incroyablement juste dans cet album, les dialogues, les expressions des visages, les teintes des saisons. Il faudrait être inhumain pour ne pas être touché droit au cœur par ces personnages, leurs fêlures, la lumière qui se dégage des planches de cet album.
Parmi mes lectures BD de l'année, personne n'a approché une telle qualité émotionnelle dans l'alchimie dessin / narration hormis le Rapport de Brodeck (McCloud ne possède pas la même finesse d'écriture malgré toutes les qualités de son Sculpteur).
Si tant est que Portugal ou Trois ombres ne l'avaient pas déjà prouvé, Equinoxes offre la démonstration éclatante que Pedrosa fait partie des plus grands (au moins dans mon panthéon personnel), aux côtés de Manu Larcenet ou Frederik Peeters.
PS : En plus ça cite les Smiths à tout va, je ne peux juste pas lutter contre ça.