Taniguchi, l'Everest du mangaka.
Je ne suis toujours pas spécialement convaincu par la tenue de l'intrigue qui se perd encore en détails biographiques parfois dispensables de personnages fictifs et délaisse trop souvent l'enquête principale concernant l'appareil-photo de Mallory, ratant par là l'occasion de créer un suspense en fil conducteur du récit.
Je suis cependant, toujours aussi impressionné par les qualité de découpage et de dessins de Taniguchi. Grâce à lui, irradient de ce tome 2 une puissance et une sérénité qui ne sont pas sans rappeler celles de l'Everest. Parvenir à faire de cette intrigue qui aurait pu être 10 fois moins excitante ce monstre graphique qui force l'iration est tout bonnement phénoménal.