Un brasier enneigé

Critiques des tomes 3


Soundtrack : https://www.youtube.com/watch?v=4HNrH-LV0hc


Après un troisième tome qui voyait la violence apparaitre comme inévitable, sans pour autant que l'on en connaisse les tenants et les aboutissants, il est désormais temps de découvrir plus avant ce que l'on nous suggérait jusqu'à présent du é.


Le voile se lève donc sur les origines de Soichiro, sans pour autant que lui même ne sache véritablement qui il est. Commençant tout de même à connaitre le boug on peut se douter que si on lui apprenait, il s'en foutrait totalement, humble et en recherche d'apaisement.


Ce flash-back, en plus de nous éclairer, nous fait apercevoir une facette que l'on ne connaissait que par sous-entendus : la bête qui sommeille en lui, si proche dans son traitement graphique d'un autre personnage : Kikuchi. Lui même se rappelle à notre souvenir, très similaire à notre héro d'une certaine manière, ils s'extasient tout deux sur de petits détails, poètes ou simples d'esprits, l'un parlant aux chats, l'autre à une souris, l'un tentant de contenir sa violence, l'autre la libérant sans même s'en rendre compte.


La palette de personnages continue de s'élargir, sans pour autant perdre le lecteur, dans le même temps que les mailles d'un destin renardesque se tissent, peignant une société de faux-semblants ordinaire et de jeux de pouvoir, au sein de laquelle se nichent parfois un peu de bienveillance...

9
Écrit par

Cet utilisateur l'a également mis dans ses coups de cœur.

Créée

le 30 déc. 2020

Critique lue 57 fois

ZayeBandini

Écrit par

Critique lue 57 fois

Du même critique

4°C jusqu'à l'infini

Encore un film d'animation qui ne va pas être distribué avec les bons arguments, lors de l'avant-première en guise de dossier de presse on nous donne le genre de brochures pour les enfants de...

le 7 juil. 2019

20 j'aime

Pierrot le Fou
10

ettons donc.

Aujourd'hui Jean-Paul Belmondo est mort, et avec toute la tristesse que cette annonce m'a procuré, j'ai ressenti le besoin de revoir ce film. Pourquoi celui-ci je ne sais pas, peut-être parce que...

le 7 sept. 2021

9 j'aime

2

Plaidoyer pour une utilisation inventive du parapluie

Même si j'avais adoré Black Coal dès sa scène d'ouverture, et en garde un souvenir des plus positifs, il ne m'en reste que quelques souvenirs, forts mais un peu vagues. Avec Le lac aux oies sauvages,...

le 14 févr. 2021

8 j'aime