Le Magicien d'Oz par Lou Knox

Olala minou j'étais complètement é à côté de cette adaptation déjà publiée en minis fascicules en 2012. Et bah je regrette absolument pas que ça soit paru en intégrale bicause je suis pas du genre à terminer les séries (c'est comme mettre Fin sur un livre et depuis que Loisel a niqué la fin de son Peter Pan après au moins 13 ans d'attente je suis deg et traumatisé tu vois ?)

Anyways !

Cette adaptation est ultra fidèle au roman d'origine ! et si jamais vous ne connaissiez que l'histoire du Magicien d'Oz, sachez que Baum a écrit plusieurs histoires à la suite de son chef d'oeuvre.

Si vous avez eu le courage de vous farder les romans ... et bien vous retrouverez la même naïveté du peuple d'Oz, les méchants sont rarement méchants (ou alors ils finissent par mourir de manière à ce que les personnages principaux ne soient absolument pas responsable de la mort des affreux, car tuer, c'est mal, et au pays d'Oz tout s'imbrique de manière assez rapide et facile pour que tout fonctionne).

J'adore l'univers, malgré cette innocence et cette naïveté des personnages qui peuvent vite saouler, c'est la bienveillance à outrance et la gentille à l'état pur (tellement que ça en devient sérieusement absurde). Mon souvenir de gosse (ma rencontre en fait) du personnage de l'épouvantail dans le film de Fleming m'avait beaucoup touché et j'ai été ravi de retrouver un personnage aussi réussi dans ce comics !

Les illustrations portent des couleurs automnales même lorsqu'elles sont sensées être vives, voire flashy (la Cité d'Émeraude quand même), les sourires sont sordides (ils font pensé aux sourires du Grinch ou autres personnages de la mythologie du Dr. Seuss, voire un peu pompé sur du Burton en un peu moins sombre).

Bref, la régalade. C'est un peu long et très enfantin mais c'est une petite douceur qui fonctionne bien avec cette période de l'année.

À consommer avec un gros mug de lait de riz à la noisette / nesquick et cuiller de cannelle, j'vous jure ça donne encore plus l'impression de plonger dans chaque page.

(et quand ch'rai grand ch'rai épouvantail tu peux me croire, et j'aurai un cerveau pour être intelligent et tout).

Sioux !