L'Homme qui rêvait à l'envers par Cellophane

Oui et non.

Oui parce qu’il y a une ambiance sur l’ensemble, que ce soit dans les dessins, décors, mise en espace…

Il y a une sorte d’épure, parfois de folie dans les dessins, un jeu de couleur intéressant qui casse le noir et blanc généralement d’un rouge unique distillé par petites touches.

L’histoire, bien que morcelée, se suit bien, le présent dans le train, le livre qui raconte le é, des rêves qui s’incrustent, la version de Mathilde ou de son cousin qui se mêle avec parfois une version de Parent qui s’ajoute, c’est suffisamment bien construit pour fonctionner.

Mais non également.

Parce que les dessins simplistes n’ont pas un style perso comme Trondheim ou Reiser, ce sont juste des dessins simplistes ; parce que je n’ai jamais trop réussi à comprendre pourquoi certains éléments étaient en couleurs et pas d’autres, à part au hasard, sans sens particulier…

Parce que l’histoire reste simpliste quand même, un petit côté « tout ça pour ça », parce que la folie ne va pas assez loin, ça aurait dû s’emballer, tourbillonner, et ça reste trop sagement linéaire…

L’ensemble se tient mais ne m’a pas emballé outre mesure.

(et j’aurais adoré comprendre le pourquoi du titre que je trouvais joli)

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le 2 déc. 2024

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Cellophane

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Critique de L'Homme qui rêvait à l'envers par Cellophane

Oui et non.Oui parce qu’il y a une ambiance sur l’ensemble, que ce soit dans les dessins, décors, mise en espace…Il y a une sorte d’épure, parfois de folie dans les dessins, un jeu de couleur...

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