Sie sind das Essen und wir sind die Jäger !
La première chose qui frappe quand on feuillète Shingeki no kyojin, c'est le dessin. Ce n'est pas tellement beau, on a l'impression que coups de crayons sont des roughs.
Mais c'est cet effet brut qui donne un style si particuplier au manga. On s'aperçoit rapidement, qu'en fait, ce que dessine Hajime Isayama, ce n'est pas simplement des personnages, ni des titans, mais du mouvement. Cette impression de dynamisme donne une fluidité étonnante lors des combats contre les titans.
Les tomes se dévorent très rapidement, comme beaucoup de manga d'action. Trop rapidement peut être, ici, c'est la vitesse qui domine, l'envie de connaître la scène suivante le plus rapidement possible.
Nous n'assistons point ici à des bains de sang à pulsions sadiques, simplement des pertes humaines réellement nombreuses, certains personnages introduits que l'on peut supposer importants peuvent dégager comme une mouche qu'on écraserait comme si de rien n'était.
C'est ce qui est le plus effrayant dans ce manga : l'impuissance de l'humanité est tellement captivante.
Un scénario qui ne traîne pas, des pages qui se dévorent, un style dynamique, n'hésitez plus, attaquez la lecture de Shingeki no kyojin, un manga titanesque.