4 tomes réunis en plus de 700 pages sur une affaire aussi complexe que le livre est lourd (1,7 kg). D'abord, la BD prend son temps autour de la vie professionnelle (et ionnante) du journaliste Denis Robert. Ensuite, on entre dans les méandres des affaires Clearstream, et on ne s'y perd pas trop grâce au précieux souci pédagogique des auteurs (Laurent Astier, Yan Lindigre et Denis Robert soi-même). Le nombre des personnages pourra vous perdre, mais c'est le prix à payer pour entendre parler de la vraie vie, car nous ne sommes pas ici au royaume de la fiction !
Parlons du dessin. Il y a du Will Eisner dans ce noir et blanc sombre et sobre comme du papier journal. Cela sert toujours le propos, c'est beau et tragique.
L'œuvre est utile :
1) pour réviser vos préjugés sur l'affaire
2) pour comprendre un peu mieux de quoi il s'est agi
3) pour se glacer d'effroi devant la puissance des paradis fiscaux, des banques et de la finance en général.
Pourtant, justice a été faite, et ce n'est pas une fiction !
Créée
le 18 juin 2015
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le 11 févr. 2015
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N'en déplaise aux autres SensCritiques, c'est d'abord le dessin qui m'a attiré dans cette BD. En deuxième, c'est l'univers à la croisée de la famille Adams et de Tim Burton. Et là, grosse déception,...
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le 11 févr. 2015
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En voilà un bon bouquin, qui déchire bien ! Je ne connaissais pas M. Jean Harambat (et vous ?), rugbyman converti au (9e) art subtil de la BD. Un graphisme vivant, un bel art du mouvement et de la...
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le 18 févr. 2015
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