Sôma Yukihira est un jeune homme de 15 ans qui rêve de prendre la succession du restaurant familial, mais pour cela, il doit battre son père. Mais ce dernier va partir subitement à New York, laissant seul son fils s'inscrire à une école culinaire renommée afin qu'il puisse le battre à son retour.
Food wars est un des derniers mangas à succès du Shonen Jump, et si on peut penser au Petit chef en le lisant, c'est une œuvre qui a en elle les codes du genre, notamment le nekketsu, cette capacité typiquement nippone à s'en sortir, à se surer afin de franchir les obstacles. Les mets confectionnés par Sôma sont autant de scènes de baston, à part que là, c'est satisfaire le plaisir d'une jeune femme, Erina Nakiri, dit "Palais divin" afin de tenter de décrocher son sésame pour l'école culinaire.
D'ailleurs, et c'est un petit reproche que je ferais, le fan service est assez présent dans ce volume 1, avec des visions quasiment orgasmiques des gens (hommes et femmes) qui goûtent la nourriture de Sôma ; ainsi, il n'est pas rare de voir des jeunes filles envahies de spasmes, pour finir par être quasiment à poil de manière imagée, entourées de poulpes car l'aliment mangé en était constitué !
C'est aussi la première œuvre de Shun Saeki, et il est à noter que c'est très bien dessiné. C'est d'autant plus fort que cet auteur était jusqu'à présent inconnu, ni même assistant d'un autre mangaka. D'ailleurs, le manga propose à la fin du volume le pilote de la série, qui lui a permis d'être embauché pour le Shonen Jump, et il faut dire que si les idées de départ étaient déjà là, son dessin a fait de net progrès depuis !
Même si les repas préparés sont majoritairement japonais, il y a une confection d'un bœuf bourguignon, avec du miel, qui donne sacrément envie de manger. D'ailleurs, il y a un lexique en fin d'ouvrage sur certains plats typiquement japonais.
Le héros, Sôma Yukihira, est typique de ceux du Shonen Jump avec une sorte d'assurance, d'estime de soi, estimant que rien ne lui est trop difficile à confectionner, et il semble investi d'un pouvoir quand il met sur son front son foulard qu'il attache d'habitude à la main.
Sur ce volume 1, il y a peu de personnages présentés, excepté Erina Nakira et une autre fille, Megumi Tadokoro, qui a l'air d'être la gourde de service.
Food wars, dont j'avais déjà lu des avis favorables, est un manga qui démarre bien, qui ne révolutionne en rien les codes du shonen, mais qui peut accrocher par son dessin de grande qualité, et par la progression future de Soma dans cette école culinaire. Et ça donne faim !!