Céleste est brouillée avec Marcel et il faut bien le dire, elle s’ennuie ferme malgré sa broderie compulsive. Alors quand il la réclame, elle négocie son retour, elle n’est plus bonne, mais gouvernante et son salaire a augmenté en conséquence. Elle n’est plus seule non plus, sa sœur Marie l’a rete pour l’aider.


Marcel est très malade, e sa vie au fond de son lit. Céleste lui est indispensable, c’est elle qui dirige la maison. On ne voit pas Proust écrire, juste manigancer pour obtenir le prix Goncourt (prix mérité, non ?) Dommage !

Mais après tout, le livre concerne Céleste sans qui Marcel Proust ne serait peut-être pas arrivé au bout de son œuvre.


J’ai retrouvé le même scénario tout en douceur, une jolie évocation, vraiment.

Les dessins sont un peu différents de ceux du premier tome. Si j’ai moins aimé ceux des personnages (Colette, en particulier), il y a de magnifiques pleines pages dans des couleurs noires et lilas.

Dans l’une d’elles, Céleste cherche un appartement pour son patron, on la voit monter et descendre des escaliers pour visiter des lieux bruyants ou remplis de pollen.


Plus une biographie de Céleste que de Proust, mais après tout, c’est ce que le titre indique. La bande dessinée ne respecte pas forcément la réalité, mais là aussi, peu importe ; le plaisir est là.


9

Créée

le 3 avr. 2024

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