En feuilletant par hasards les pages d’Aujourd’hui n’existe pas, j’ai tout de suite senti que je faisais face à une oeuvre que j’allais beaucoup aimer !
Ici, la dessinatrice sud-coréenne Ancco, nous fait voyager dans le Séoul des années 90 et réussit parfaitement à nous faire ressentir l’ambiance des bars de la grande mégalopole, les salles de classe traditionnelles, les rues étriquées et en pente d’Itaewon ainsi que la perdition dans laquelle se trouve les personnages. Différentes histoires courtes se suivent en abordant les maux du moment : le sida, la jeunesse en perte de sens, la solitude, et les choc des générations qui s’affrontent entre la fameuse dualité modernité et tradition.
J’ai trouvé le dessins au crayon à papier super agréable. Les personnages sont vraiment charismatiques avec leurs têtes très expressives et j’ai bien aimé le soucis du décor et de certains détails au fil des histoires.
Ne serait-ce que pour la nostalgie de la Corée que Ancco m’a procuré, je n’hésite pas une seconde à chaudement recommander cette lecture !