Deep Sea Aquarium MagMell, tome 5 par Sunread26

Chronique complète

Extrait :

Difficile de choisir entre les différentes séries de l’éditeur, j’essaie donc de changer de temps en temps. J’aime beaucoup cette série, comme souvent lorsque l’on parle d’animaux d’ailleurs. Fût un temps, je souhaitais devenir soigneuse animalière, mais entre les soucis de santé et les études (peu d’écoles et loin), j’ai abandonné. Mais ma ion pour ses êtres que la nature a très bien faits est toujours bien présente !

Un peu comme le protagoniste je m’émerveille à chaque fois que j’apprends quelque chose de nouveau (et positif) que ce soit sur les animaux ou tout autre chose (certains thèmes ne m’attirent pas comme le people). Cette série aide donc clairement à assouvir cette petite soif de connaissance et de curiosité qui est en moi. Certes, il n’y a pas beaucoup d’espèces à la fois, mais c’est tout aussi bien. La palette des personnages s’agrandit autant que celle des animaux. Une manière d’aborder leur existence de manière variée et pas toujours via le protagoniste. On commence ce tome en étant à Hawaï pour l’introduction d’un nouveau personnage, que je pense éphémère. Très vite on apprend qu’il est japonais, mais aussi un grand surfeur (d’où le fait qu’il soit à Hawaï). Il rentre chez lui pour une certaine raison et repartira presque aussi vite. Cette histoire aborde le fait que la mer et l’océan sont des endroits assez dangereux, même s’ils fascinent aussi. L’occasion de présenter un poisson original (qui existe bien comme toujours) et qui permettra de détendre l’atmosphère et ses personnages. Je crois que c’est l’un des poissons les plus fascinants que j’ai pu voir dans cette série jusqu’à présent. Considéré comme très bon, mais aussi comme dangereux, sa pêche est assez restreinte. En même temps, le gonze est tellement gras, que si on en mange trop on finit par avoir le gras qui ressort de partout (déjections et pores de la peau). Rien que d’imaginer la scène, ça fait un peu sourire (j’en servirais bien à certains chefs d’Etat, pour les détendre un peu). La série est vraiment tout public et explique bien les choses, la fiche récapitulative sur l’animal est un peu plus précise et en terme scientifique.

Les autres histoires sont toutes aussi plaisantes, l’une d’elle remet en scène Asahi et m’a permis de le voir autrement. Je l’apprécie d’avantage désormais, même s’il semble être du genre surprotecteur dès que quelqu’un lui tient à cœur. Son histoire familiale est assez basique et déjà-vu, mais cela permet tout de même de rendre ce personnage plus humain et agréable. Des personnages qui n’ont pas soufferts ne semblent pas bien réaliste, car on a tous un petit quelque chose (ou un plus gros), dans notre é qui nous a fait mal. Cette blessure peut sembler superficielle vue de l’extérieur, moins importante que d’autres, mais elle est pourtant bien là. D’ailleurs, c’est un peu le tome du é si je puis dire, puisque chaque histoire va présenter une partie du é de l’un des personnages. Tour à tour ils sont mis en avant, pour finir sur une partie sur Kôtarô. On en profite également pour parler un peu de la culture nipponne, notamment certaines légendes en lien avec la mer ou les étranges êtres vivants qui la peuplent. On a tous des histoires effrayantes que l’on qualifierait « pour enfant ». Elles sont là dans le but de calmer un peu les jeunes téméraires, en mélangeant la réalité à un peu de fantastique. Souvent, c’est pour prévenir d’un danger réel, dans le cas présent, l’arrivée des méduses.

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