Rory. Grand gourou du blues 70s.
Il conclut avec Top Priority, cette magnifique décennie qu'il a tant chamboulé de son virtuose et sa voix rauque.
Deuce, Tatoo, Irish Tour 74' etc...
De l'extrêmement lourd, du genre inestimable. Une discograpie à la hauteur de son talent, assez d'albums pour le regretter et rappeler au monde que U2 n'est pas le seul groupe rock que l'Irlande ait pondu. Y a les Poggs déjà, Compulsion, et puis Rory en porte étendard avec son blues-rock parfois folk ultra influencé par la musique et le folklore de son pays.
Top Priority n'est pas à la hauteur de ses prédécesseurs, c'est une évidence. La voix est encore plus rauque, quelques années ont ées. Le blues rock tend vers le rock, malgré toujours ces riff basés sur les standards et ce son qui garde la saveur et le goût du style Gallagher du début 70.
L'énergie de cet album est ce qui le rend intéressant, extrêmement virtuose (comme toujours, mais sans jamais trop en faire), puissant, comme si demain n'existait pas. Tout va à 100 à l'heure.
Top Priority est un titre évocateur. Celui d'un fou de musique, qui ne vivait que pour cela. Un potentiel énorme, dont Hendrix disait que tant que Gallagher vivrait, il ne serait jamais le meilleur guitariste au monde (pas mal).
Un bon album donc, qui nous emmène très haut dès les premières secondes avec le riff monumentale de Follow Me, qui ne laisse personne indifférent, du genre électrochoc ce titre.
Merci Rory, 57ème meilleur guitariste de tous les temps selon le Rolling Stone (ouais je viens de voir ça, je...ahurissant, ils ont fumé quoi, et Muddy Waters 49ème nan mais là, bref), bien plus haut dans nos coeurs. Un héros aux exploits musicaux qui nous transcendent, et qui nous transcenderons encore et encore.