Etant pourtant un grand fan de Neil Young, j'ai découvert cet album sur le tard, car je n'écoute pas souvent des albums live. Bon, cet album est en vérité autant live que le sera la face B de Rust never sleeps, c'est-à-dire qu'on ne voit pas vraiment, ou si peu, la différence avec un disque studio classique...
Autant le dire clairement, tout est parfait dans ce disque intercalé entre Harvest and On the beach, deux autres chefs d'oeuvre: l'entrainante chanson-titre, les rock "Yonder stands the sinner" et "Don't be denied", les plaintives "Journey through the past" (qui fait énormément penser à "After the gold rush", bien qu'elle ne l'égale pas tout à fait), "Love in mind", "The bridge", et enfin la furie aux guitares saturées ("Last dance") pour clore le bal; bref, il faudrait à peu près tout citer ici, et c'est plus ou moins ce que j'ai fait !
Un immense album, irréprochable, qui va redre les autres sommets de la première partie de la carrière du Loner: After the gold rush, Everybody know this is nowhere, Harvest, On the beach, Rust never sleeps.