En 1976, The Residents en sont avec ce "Third Riech 'n' Roll" à leur troisième méfait, auparavant étaient sorti un 45 tours censés fêter les fêtes de fin d'année (Santa Dog) et un 33 tours censés nous présenter sous une pochette parodique des Beatles, les visages cachés de nos quatre compères, ils n'ont pas encore adopté à cette époque les yeux globuleux qui leur ira si bien dans les années 80 et 90. En attendant ils nous proposent déjà leur pop rock trafiquée et corrosive. On trouve déjà tous les ingrédients qui fera leur popularité : voix sarcastiques mêlées à des expérimentations dissonantes.
Pour cet album ils dénoncent la musique occidentale comme étant une dictature et veulent déconstruire le pouvoir qu'elle détient sur les esprits. Sur deux longues pistes ils parodient, triturent, réinterprètent de manière satirique les 40 plus grands succès rock' n 'roll et bubblegum pop, les morceaux ainsi déformées comprennent des standards de James Brown, des Beatles, des Doors, des Stones ou autres Beach Boys, combinées à des publicités des années 1960 et divers bruitages comme un avion de guerre qui s'écrase ou un accident de voiture.
Cet album consacrera leur notoriété, le groupe devenant culte peu de temps après ...