Sweet Heart Sweet Light est un murmure cosmique, une prière électrique suspendue entre la douleur et la lumière. Jason Pierce, toujours en équilibre fragile entre la vie et l’au-delà, compose ici un album qui semble flotter hors du temps.
Dès “Hey Jane”, le cœur bat plus fort, emporté par ce mélange de rock extatique et de fragilité candide. L’album pulse, s’étire, implore. Il respire la sincérité, la foi vacillante, l’amour perdu. Des cordes, des chœurs, des déflagrations sonores — tout semble guidé par une volonté de transcender la souf par la beauté.
Certes, quelques longueurs affaiblissent l’ensemble, comme si certaines étoiles perdaient leur éclat en route. Mais même dans ses flottements, Sweet Heart Sweet Light touche à quelque chose de pur. Une lumière douce, imparfaite, mais infiniment humaine.