C'est la nuit, l'herbe respire et tu as décidé, ce soir là, de marcher un peu, sur ces collines surélevées, sur ce ciel lointain et tu t'embourbes, dans le brouillard de tes pensées, un vortex qui te déforme visuellement, parce que tu t'es perdu et c'est tant mieux.
Quel étrange album, difficile d'accès, jouant sa carte mix maths rock/shoegaze, on est comme absorbé par l'objet, par l'écoute, on a envie de s'isoler juste pour ressentir, de prendre le temps de prendre le temps. C'est une superbe expérience nocturne que de vivre cette musique. On peut faire l'amour. On peut travailler. On peut vivre un matin comme vivre une soirée. C'est un superbe album, qui vit sous sa petite carapace expérimentale.