Si les critiques ont souvent tendance à citer The number of the Beast (1982) voire Seventh son of a seventh son (1988) en tant que meilleur album du groupe, je ne partage pas cet avis.
Le meilleur de Maiden, je le situe personnellement entre le premier essai du groupe (album éponyme - 1980) et ce Piece of Mind.
Piece of mind c'est d'abord l'arrivée, assez fracassante, de Nicko McBrain à la batterie. Ce dernier fait sur le morceau d'ouverture 'Where eagles dare" une démonstration technique de ses qualités assez impressionnante.
On peut trouver cette approche un peu ostentatoire, un peu m'as tu vu (dans notre cas entendu) reste que ce nouveau batteur maintient le niveau sur tout l'album et que les compositions sont à la hauteur.
L'album est d'une rare densité en termes de titres de qualité, ils s'enchaînent tous sans discontinuer et avec même une certaine variété (l'enchaînement Where eagles dare, Revelations puis Flight of Icarus notamment).
Seul bémol, les septièmes et huitièmes titres Quest for Fire et Sun and Steel sont en assez nettement retrait.
L'album se termine heureusement en beauté avec un dernier titre : To Tame a Land, morceau aussi méconnu que brillant. Très peu repris en live par le groupe, on a pourtant une composition inspirée, longue mais sans jamais être redondante ; une réussite totale qui rivalise même avec le morceau phare de l'album : Revelations.
En synthèse : le climax de Maiden (privilégiez le vinyle par rapport à la version numérique)