Le retour de la collaboration entre les deux musiciens s'écoute autant qu'elle se rêve en une traversée nocturne d'une ville de lumière, empruntant au krautrock comme à la musique contemporaine minimaliste.
Mais la relation plus inégale - Fitoussi s'éclipsant nettement derrière Dunckel - et le côté plus bâclé (8 morceaux très courts, dont une réadaptation très peu différente d'un morceau préexistant de JB Dunckel) amènent une certaine redondance, aux dépends de l'émotion brute et des nappes synthétiques hypnotisantes qui caractérisaient le premier disque, et qu'on ne retrouve qu'un peu trop tard dans le dernier morceau Autumnal Equinox).