When you're lonely press play...AND REPLAY.

Non mais déjà, des critiques 5 jours avant la sortie officielle de l’album, les gars? Et moi, la petite groupie naïve qui attends de recevoir mon vinyle le lundi matin pour bien commencer cette semaine…Mais l’attente en valait la peine.
Les premières peurs ées, d’abord grâce aux premiers singles dévoilés, je peux enfin dire que le Monsieur a géré son affaire. Tout seul comme un grand, enfin. Cet album me confirme ce que je savais depuis plusieurs années déjà : pas besoin de voir Damon pour en tomber amoureuse. Sa voix suffit. On commence à la connaître, et pourtant elle a toujours quelque chose de nouveau à raconter. Pas besoin de millions de fioritures, c’est intime, c’est personnel, c’est brut, c’est BEAU.

Certains titres arrivent à me surprendre, et à se distinguer du registre de Blur, Gorillaz et The Good, The Bad & the Queen. Everyday Robots, bien sur, ou encore Lonely Press Play, ma préférée pour l’instant (ces aigus, Jeezus!). J’ai particulièrement apprécié la deuxième partie de You & Me pour son originalité par rapport, à mes oreilles, à tout ce que Mr Albarn a pu faire précédemment. Et je n’ai qu’une hâte, entendre tout ça en live très vite. Pour pouvoir faire râler les gens qui n'ont pas eu leur place, et râler de ne pas pouvoir faire râler la plupart des gens que je fréquente (pardonnez-leur, ils ne savent pas ce qu'ils font) qui ne connaissent probablement même pas cet homme.

Parce que j’essaye d’être une fan un poil objective, je vais me permettre quelques petits bémols. Je mettrais de coté Mr Tembo, qui est pas du tout désagréable à écouter, mais qui pour moi aurait du rester ce qui devait être (dans mon esprit) une comptine qu’il chantait à sa fille en se couchant. Petite arnaque aussi sur la durée de deux titres tout de même, je ne peux décemment pas mettre plus de 8 pour un album de 10 chansons, quand on sait que le gars aurait pu en faire facilement le double.