Bien que l'album commence sur les chapeaux de roues avec le single Pretty Pimpin qui possède un groove à vous faire taper du pied, le reste est beaucoup plus calme, comparé aux 2 précédents. On est ici davantage dans la folk que dans le rock brumeux d'avant, et encore moins dans le presque shoegaze des premiers albums. Personnellement je trouve cet album un cran en-dessous des 2 précédents, peut-être parce que j'aimais bien le son crunchy de sa guitare. Toujours est-il qu'album après album, Kurt Vile construit sa légende, et rien n'est à jeter dans sa discographie presque parfaite. Si on devait le comparer à quelqu'un, ça serait bien évidemment Neil Young, dont il est évident que Kurt Vile a usé les vinyles jusqu'à s'imbiber de son aura et de son authenticité.