Avec Sistrionix, Deap Vally crache un rock garage sans filtre, cradingue et revendicatif. Le duo californien impose d’entrée un son saturé, une énergie brute et un féminisme frontal. Ça tape fort, et ça tape bien.
Mais si l’attaque est fulgurante, la suite patine un peu. L’album peine à se renouveler, recyclant riffs et structures au point de frôler la redondance. Dommage, car des titres comme “Gonna Make My Own Money” ou “Walk of Shame” prouvent qu’elles savent conjuguer attitude et accroche.
Premier jet furieux et sincère, Sistrionix séduit par sa rage et sa personnalité, mais manque encore de nuance. Un 7/10 mérité : prometteur, brut, mais pas tout à fait affiné.