Un soir, j’écoutais Solitude*,
le Duke au piano en dialogue avec Max et Charlie,
Je buvais du Whiskey bien tourbé
qui accompagnait magnifiquement des huîtres
auxquelles on ajoutait au fur et à mesure des ris de veau ou de la moelle
(essayez, vous aimerez… certains les accompagnent de chorizo),
et mon esprit est parti redre le peu que je connais de celui d’un ascète Irlandais et silencieux.
J’ai erré dans le cylindre, dépeuploir de toute humanité,
tombeau de tout espoir,
lieu où l’on a plus que le seul espoir d’être désespéré;
j’ai attendu un dieu incertain
à côté d’Estragon et de Vladimir;
je n’ai pas osé être familier
avec Gogo et Didi
Godi, Godot.
Dieu si loin
et si près
peut être Lucky….
par chance.
et toujours je relis Beckett
et toujours je vais le voir sur scène
et toujours je tente de pénétrer un peu plus avant
dans le monde de l’absence,
absence de liberté
d’une vie qui est la prison des hommes condamnés à vivre.
Essayons, essayons encore
Dans la pièce anonyme d’une ville inconnue
Ou nous serons inaperçus
© Mermed