Comme au cinéma, ce sont les femmes du Rock qui font er les sensations les plus extrêmes, les souffles les plus déstabilisants. Sur une musique qui évoque par moments les tourbillons électriques de Sonic Youth, il y a certains des mots les plus blessants que l’on ait entendus dans des chansons, débités avec une franchise dévastatrice. Nul second degré dans ce règlement de comptes sans merci, il est donc impossible de fermer les yeux sur ce malaise très « borderline » que Cornu exsude avec un naturel confondant et inouï. [Critique écrite en 2000]