"...while you go awaaay, while you go awaaaaaaay..."
Voici l'album carton commercial de Noir désir. On reste sur les mêmes fondations que « Tostaky » mais avec une plus grande régularité. On y retrouve la même formule, la même puissance, autant de titres phares, les idées teintées de rouge et Ernestine a remplacé Alice. Mais sans Frédéric Vidalenc.
L'intro un tantinet tribale nous offre la seule piste instrumentale de la carrière du groupe. Le riff de « La fin de siècle » rend hommage au « Peace frog » des Doors. « Un jour en » et « L'homme pressé », tous deux au clip respectif soigné, ent en boucle sur les ondes. Bref, Noir dez' obtient la consécration ultime alliant qualité, reconnaissance et grosses ventes.
Mais là où 666.667 sure Tostaky, c'est sur sa constance. Ca tient la route du début à la fin. Point d'essoufflement ici. La preuve avec « Lazy ». Toute la noirceur d'un Cantat désabusé se laissant aller sur ce faux rythme de guitare saturée. Nonchalant et puissant. Le meilleur titre de Noir désir est ici. Ne cherchez pas plus loin.
Je resterai toujours plus attaché au lyrisme de « Veuillez rendre l'âme » mais « 666.667 club » est une œuvre majeure, culte et donc intemporelle.
Bref, Noir désir est plus que jamais le groupe rock des années 90 en et pourtant il s'agit là déjà de l'avant dernier album.
La perle : « Lazy »