Les meilleurs films de James Cameron selon FlibustierGrivois
Véritable empereur du box-office mondial jusqu’à l’arrivée du Marvel Cinematic Universe, James Cameron est à mes yeux surtout le maître du cinéma d’action grand public, titre que seuls John McTiernan et Steven Spielberg peuvent prétendre lui ravir.
Ayant grandi avec ses films, je reste ...
11 films
créée il y a plus de 5 ans · modifiée il y a 3 moisTerminator 2 - Le Jugement dernier (1991)
Terminator 2: Judgment Day
2 h 17 min. Sortie : 16 octobre 1991 (). Action, Science-fiction, Thriller
Film de James Cameron
FlibustierGrivois a mis 10/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
Annotation :
Le chef-d’œuvre de Cameron ! Reprenant les codes et personnages du premier film, tout en jouant avec le spectateur s’agissant du rôle d’une des figures connues, le réalisateur canadien propose un deuxième volet qui ne constitue pas une suite opportuniste. Bien au contraire, il sublime sa formule en la couplant à des effets spéciaux toujours aussi impressionnants et percutants aujourd’hui. Des robots, des flingues et un max de scènes entrées dans la légende ! T2, c’est ce qu’une suite de film devrait toujours offrir : un propos, une relecture de l’univers, une histoire appétissante, des rebondissements et, surtout, une envie de faire mieux. Toujours inégalé d’un point de vue qualitatif, malgré quatre suites plus ou moins reniées, T2 excelle à tous les niveaux et a permis à Cameron de décrocher la timbale : tranquillité du côté des producteurs et budgets colossaux pour tous ses projets.
Répliques de choix :
« Hasta la vista, baby »
« Reste cool, sac à merde »
« Je veux tes vêtements, tes bottes et ta moto »
Avatar (2009)
2 h 42 min. Sortie : 16 décembre 2009. Action, Aventure, Science-fiction
Film de James Cameron
FlibustierGrivois a mis 9/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
Annotation :
Tout ou presque a déjà été dit sur Avatar. Mais je ne peux pas faire autrement que d’en remettre une couche, tant ce film me touche à chaque visionnage. Certes, son histoire est désarmante de simplicité, mais c’est précisément ce qui fait sa force. Il ne s’agit que d’un conte écologique, rien de plus et ce n’est pas une tare. En somme, Cameron a signé son Danse avec les Loups et il le fait avec brio, proposant des images à la beauté stupéfiante et que le spectateur n’oubliera jamais. Il est particulièrement intéressant de retenir que le réalisateur a longtemps retardé la réalisation de ce film, attendant que les techniques et moyens soient à la hauteur de sa vision. Dix ans plus tard, le film met toujours des baffes. Je pense que pour beaucoup, il serait bon de le revoir, sans le tumulte de l’époque de sa sortie, en tenant juste compte d’un paramètre : Cameron n’a jamais rien fait d’autre que du cinéma populaire, voué à faire rêver et à permettre l’évasion. Peut-être n’est-il pas judicieux d’en attendre la profondeur d’un métrage des Dardenne ou d’Audiard… En tout cas, cet univers (superbe Pandora) et ses autochtones bleus sont incroyables de par leur réalisme et je ne peux que nourrir de fortes attentes et craintes maintenant que des suites sont sur le point d’arriver.
Répliques de choix :
« J’étais un guerrier qui rêvait qu’il pouvait apporter la paix… Mais tôt ou tard, il faut se réveiller… »
« Voilà pourquoi je déteste les Marines : ils nous pissent dessus sans même essayer de nous faire croire qu’il pleut ! »
« Stupide ! Ignorant comme un enfant ! »
« Je te vois »
True Lies - Le Caméléon (1994)
True Lies
2 h 21 min. Sortie : 12 octobre 1994 (). Action, Thriller, Comédie
Film de James Cameron
FlibustierGrivois a mis 9/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
Annotation :
Un film finalement peu apprécié par la communauté, mais que je considère comme un modèle de film à grand spectacle, sachant se montrer impressionnant tout en n’oubliant jamais la petite histoire dans la grande. Cameron réunit un Schwarzenegger qui détonne de classe en espion à gros muscles mais charmeur et une Jamie Lee Curtis qui est hilarante en femme mariée coincée, en quête d’expériences et de rebondissements qui va littéralement se transformer en aventurière audacieuse, courageuse et fabuleuse. Cameron signe là un quasi chef-d’œuvre, juste un poil trop long. Mais pour le reste, tout est parfait : le rythme effréné, l’humour omniprésent et qui fonctionne à merveille, les situations cocasses et quiproquos qui s’enchaînent, les scènes d’action parfaitement cadrées et montées qui en mettent plein les yeux, l’alchimie parfaite entre les acteurs, tout est génial. Et Cameron y va à fond, offrant aux yeux ébahis des spectateurs des situations aussi drôles que géniales : une course poursuite moto/cheval dans l’hôtel Marriott, la baston dans les toilettes, la scène de l’interrogatoire, le strip-tease, le tango, la scène explosive du pont... Les séquences mythiques s’enchaînent et le degré d’appréciation mesuré du film restera un mystère pour moi, je ne comprends pas ce que les gens cherchent dans le cinéma d’entertainment. Remake d’un film français, True Lies constitue un exemple à suivre, peut-être le dernier grand film inoffensif de divertissement et de grand spectacle. Il a eu beau s’échapper de la science-fiction, James Cameron n’en a pas pour autant vidé son film de ses tics habituels : femmes fortes, petites piques anti-bourgeois, enfant en danger, salve anti militariste (pour Cameron, qu’il s’agisse de membres de l’armée ou de terroristes, ce sont tous des débiles incompétents)… Un film que j’adore revoir tous les 2-3 ans, qui délivre et pourrait parfaitement prétendre au titre d’actioner ultime.
Répliques de choix :
« J’ai épousé Rambo ! »
« Quelle espèce de salope peut se tirer avec le bac à glaçons qui est dans le réfrigérateur ?! »
« - Vous n’avez rien de plus couillu Harry ?
- Rien qui puisse faire sauter une braguette, chef »
« T’es viré ! »
Aliens, le retour (1986)
Aliens
2 h 17 min. Sortie : 8 octobre 1986 (). Action, Science-fiction, Épouvante-Horreur
Film de James Cameron
FlibustierGrivois a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
Annotation :
Après un Terminator marquant, Cameron s’attaque à la suite du choc cinématographique à tendance horrifique proposé par Ridley Scott, Alien : le huitième ager. Et que dire si ce n’est qu’il a pris le fil par le bon bout. Plutôt que de copier gratuitement et en moins bien, il a décidé de marquer de son emprunte cette suite en proposant autre chose, une autre formule, la sienne : un actioner plus que musclé, où la peur n’a plus vraiment sa place mais où ça défouraille à tour de bras et où ça s’envoie de la réplique culte par paquet de douze. Le combo est fantastique et Cameron érige immédiatement au firmament l’opposition entre humanité et cette créature de mort ultime. Et comme à chaque fois, c’est cette femme, Ellen Ripley (formidable Sigourney Weaver) qui va prévenir, hurler sans qu’on l’écoute, avant qu’elle ne doive s’occuper elle-même du problème. En parlant de problème, Cameron met les petits plats dans les grands en développant la mythologie du monstre, en proposant des variantes et probablement la plus belle de toutes, la Reine. Le duel final reste à mes yeux l’un des plus formidables paroxysmes du cinéma grand spectacle. Et toutes ses thématiques sont injectées dans le métrage : l’héroïne, l’enfant-avenir à protéger, la compagnie avide au point de prendre des risques inconsidérés et qui sacrifie sans remords, l’armée qui déraisonne (même si les militaires sont attachants)... Inoubliable et à ne surtout pas rater pour un amateur du cinéma de Cameron.
Répliques de choix :
« Je propose qu’on décolle et qu’on fasse sauter une charge nucléaire. Là au moins on sera sûr du résultat ! »
« Peut-être que t’as pas bien regardé le match à la télévision, mais on vient d’se faire torcher l’cul mec !! »
« Ne la touche pas, sale pute ! »
« Vous savez quoi, Burke ? Je crois que vous êtes encore pire que ces créatures, parce qu’elles au moins ne se tuent pas entre elles pour tirer le plus gros paquet de fric ! »
Abyss (1989)
The Abyss
2 h 20 min. Sortie : 27 septembre 1989 (). Aventure, Drame, Science-fiction
Film de James Cameron
FlibustierGrivois a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
Annotation :
De loin, son film le plus romantique. Après Aliens, Cameron fait le choix d’extraterrestres non belliqueux et dans le cadre le plus intime qui soit : au fond des mers. Mais c’est bien une histoire d’amour entre deux êtres qui ont oublié comme ils sont importants l’un pour l’autre et qui vont se le rappeler dans la suffocation et la grandeur d’esprit. Cameron signe là un autre petit chef-d’œuvre, moins porté sur l’action, mais qui dit tout de ses obsessions et de ses craintes. Perfectionniste et extrémiste, il se dit qu’il aurait mené à bout équipe de tournage et acteurs en les poussant dans leurs retranchements. Si l’expérience dut être traumatisante pour eux, le résultat est superbe. A noter également que sa ion pour les effets spéciaux l’a conduit à travailler avec acharnement pour permettre l’apparition de l’entité sous une forme véritablement scotchante et n’ayant presque pris aucune ride plus de trente ans plus tard. Le final est d’une puissance dramatique surprenante et j’ai revu avec un plaisir non dissimulé une Mary Elizabeth Mastrantonio qui avait volé mon cœur d’enfant en Mariane dans Robin des Bois, prince des voleurs. Et comme de juste, elle est forte et les militaires sont des gloglos. Superbe.
Répliques de choix :
« Hé Terry, fais-moi plaisir, vire-moi de là ces tuyaux dégueulasses et tous ces sacs vides. Cet endroit commence à ressembler à mon appartement ».
« Enlève pas ta petite culotte bébé ! »
Titanic (1997)
3 h 14 min. Sortie : 7 janvier 1998 (). Drame, Romance, Catastrophe
Film de James Cameron
FlibustierGrivois a mis 8/10.
Annotation :
Le film ayant explosé tous les records lors de sa sortie ! On peut dire que J. Cameron aura eu le nez creux en lançant un Leonardo DiCaprio encore tout jeune et en révélant une Kate Winslet parfaite dans son rôle de jeune bourgeoise essayant d’échapper à son sort. Là aussi, la petite histoire dans la grande réussit parfaitement à tenir le spectateur en haleine, sur fond de lutte des classes. Les plus de trois heures défilent sans temps mort. Assez étonnamment, le film a subi un rejet d’une partie des spectateurs qui y voyait avant tout une romance alors que le film ne sombre jamais vraiment dans la mièvrerie et se contente de narrer une histoire touchante au milieu d’un drame plus marquant encore. En amoureux des grands fonds et de leur exploration, James Cameron était évidemment l’homme de la situation pour mettre en image l’insubmersible. Pour seul défaut, on pointera quelques personnages caricaturaux (le promis de Kate Winslet et son homme de main, notamment). Pour le reste, c’est du tout bon. Et comme toujours, le scénario met en avant une femme forte qui cherche avant tout à s’affranchir des codes et de la destinée qu’on lui promet. Le monstre à combattre ici n’est pas un alien ou un robot, mais bien une famille trop attachée à sa situation sociale et un paquebot qui sera autant un lieu de révélation qu’une machinerie démente essayant de la priver de la vie qu’elle s’est choisie. Un excellent spectacle de grande envergure.
Répliques de choix :
« Lorsqu’on n’a rien, on n’a rien à perdre »
« Je préfère être sa putain que votre femme ! »
« Haha, oublie-la, t’as plus de chance de te voir sortir des anges du trou de balle que de fréquenter une fille comme ça »
Terminator (1984)
The Terminator
1 h 47 min. Sortie : 24 avril 1985 (). Action, Science-fiction, Épouvante-Horreur
Film de James Cameron
FlibustierGrivois a mis 7/10.
Annotation :
Après le carnage Piranha 2 qui l’a particulièrement frustré, Cameron décide de mettre les petits plats dans les grands et s’attelle à l’écriture d’un film de science-fiction ambitieux. En découlera Terminator, film rapidement devenu culte et marquant sa rencontre avec l’ancien bodybuilder Arnold Schwarzenegger qui incarne à la perfection ce tueur robotique glaçant. Plus de 25 ans après sa sortie, le film tient toujours autant la route et souffre surtout de problèmes de rythme et d’effets spéciaux ayant mal vieilli. Film pessimiste et foutrement bien branlé pour un premier vrai métrage, Terminator mérite d’être vu et constitue un prologue de choix pour la suite qui a poussé les potards encore plus loin.
Répliques de choix :
« Sarah Connor ? »
« Je reviendrai »
Expédition : Bismarck (2002)
Expedition: Bismarck
1 h 32 min. Sortie : 2002 ().
film de Gary Johnstone
FlibustierGrivois a mis 7/10.
Annotation :
Un documentaire rondement mené, avec une contextualisation bienvenue et un véritable sens du suspense pour ne pas apporter les informations cruciales et révélations trop tôt. A noter quelques séquences reconstituées un peu nazes, mais des images d’archives fascinantes. Le premier acte est sans doute un peu trop long mais il permet de mesurer, d’imaginer le monstre naval auquel le spectateur a affaire.
Répliques de choix :
« Pour moi, le Bismarck était l’Étoile de la mort »
« Il y a une pièce à 10$ qui va nous lâcher au moment crucial »
Les Fantômes du Titanic (2003)
Ghosts of the Abyss
1 h 01 min. Sortie : 10 septembre 2003 ().
Documentaire de James Cameron
FlibustierGrivois a mis 6/10.
Annotation :
Un documentaire intéressant, mais peu approfondi. Il met cependant en avant certaines personnalités ayant péri lors de l’incident ou juste vécu celui-ci au plus près. Cameron ayant pu financer cette expédition grâce au succès du film Titanic, il est intéressant de noter que le navire russe de recherche et les robots sous-marins montrés dans le film de 1997 sont réels et précisément ceux utilisés pour le documentaire (ainsi que pour Aliens of the deep et Expedition : Bismarck). Les images sont jolies, les contraintes sont bien exposées, mais ce documentaire ne présente pas d’intérêt particulier.
Répliques de choix :
« 90 ans plus tard, le verre et la carafe n’avaient pas bougé »
« Parfois, la vie vous fait prendre un grand coup sur la gueule. Mais ce n’est pas le premier, on s’en relève. On poursuit sa route. C’est ce qui nous fait grandir ».
Aliens of the Deep (2005)
1 h 40 min. Sortie : 9 avril 2005 ().
Documentaire de Steven Quale
FlibustierGrivois a mis 4/10.
Annotation :
Un documentaire très décevant, qui ne semble pas vouloir nous montrer grand-chose et qui s’étire sur une durée deux fois trop longues. Quelques images de fonds sous-marins font leur petit effet, mais c’est bien le seul point positif d’un documentaire qui n’est pas cadré et qui se résume à un agglomérat d’images plus ou moins pertinentes. Cameron ne s’est clairement pas emmerdé à rendre intéressant ce documentaire, c’est à se demander s’il l’a fait par choix ou obligation. Pas de cadre, pas d’explications, pas de décryptage, quelques parallèles entre fonds sous-marins et conditions sur des lunes de Jupiter.
Réplique de choix :
« Des crevettes, j’peux en manger au resto »
Piranha 2 - Les Tueurs volants (1982)
Piranha II: The Spawning
1 h 34 min. Sortie : 5 janvier 1983 (). Épouvante-Horreur, Science-fiction
Film de James Cameron
FlibustierGrivois a mis 2/10.
Annotation :
Un premier film que Cameron reniera rapidement et on n’a aucun mal à comprendre pourquoi, tant il est mauvais. Il faut dire que le métrage tel qu’on peut le voir n’aurait pas été monté par Cameron lui-même, mais par le producteur Ovidio G. Assonitis. Réussissant l’exploit d’être pire que son prédécesseur, Piranhas 2 a tout du film au budget ridicule dont on espère qu’il rentrera rapidement dans ses frais en surfant sur la vague créée par un aîné pas bien glorieux mais ayant su séduire un large public en mal de sensations. Tout au plus peut-on accorder au film des plans moins frénétiques et des effets spéciaux plus convaincants que dans le métrage de Joe Dante. Mais pour le reste, il n’y a rien à sauver. Pourtant, il est intéressant de le voir, ne serait-ce que pour bien mesurer d’où est parti James Cameron et le pas de géant qu’il fera avec son véritable premier projet personnel, Terminator, quelques années plus tard… Qui aurait pu dire à l’époque que ce mec allait devenir le Seigneur du box-office à qui l’on confie les budgets les plus fous ? Et pour être complet, on note que dès son premier film il faisait er les militaires pour des branquignoles, traitait de la mise en danger du peuple face aux intentions mercantiles, mettait en avant la femme comme rempart et prenait un plaisir perceptible à plonger et filmer des épaves.
Aucun souvenir de citation marquante et je ne regarderai pas le film une nouvelle fois pour en dégoter une.