Les meilleurs films de Cédric Klapisch selon takeshi29

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En cherchant à nouveau son chat, en revenant dans son épicerie de quartier, en redécouvrant les quartiers de Paris, Klapisch a fini par retrouver son cinéma, en acceptant de nous reparler des petits riens il en raconte à nouveau beaucoup.

"Deux moi" (qui soient soi) c'est assumer que les banalités peuvent être belles, c'est accepter que des répliques surannées comme « Quand quelqu'un part c'est comme quand quelqu'un meurt, il y a un travail à faire » vous touchent.

"Deux moi" n'est pas un film sympathique, c'est une fausse comédie romantique, un truc pour les nostalgiques des rencontres au coin de la rue plutôt qu'au coin de Tinder, plutôt le spleen que le rire, plutôt la mélancolie que le sentimentalisme...

NB : Deux fois de suite que j'ets que François Civil est plutôt bon, promis je vais me reprendre, la prochaine fois je le défonce.

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Afin d'oublier ce qu'est devenu Cédric Klapisch je suis allé le retrouver à ses débuts, avec ici son tout premier court fait aux USA. On sent à chaque instant que Jim Jarmusch est é par là. L'histoire, le cadrage, le noir et blanc, tout rappelle "Stranger Than Paradise", et ça transpire l'amour du cinéma libre.

NB : Amusant de voir Todd Solondz faire une apparition.

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Très franchement je m'attendais à bien pire car étant donné le sujet je craignais un festival de démagogie bien lourd en mode « C'était mieux avant ». Mais à ma grande surprise j'ai é un moment plutôt agréable comme avec ces feel-good pas mémorables mais desquels tu sors le cœur plutôt léger. Une scène m'a amusé, celle de l’ayahuasca, qui semble être autant un clin d’œil au "Péril jeune" qu'un aveu : oui on a tous vieilli, et ce n'est pas bien grave, il suffit d'assumer qu'on ne peut pas être et avoir été.

(Même quand Klapisch m'énerve, et c'était récurrent ces derniers temps, je lui reconnais une chose : les actrices et acteurs semblent heureux chez lui. Et cette fois c'est plutôt communicatif.)

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Ce court biopic d'Étienne-Jules Marey, inventeur de la chronophotographie, c'est quatre ans après "In Transit", et si ce n'est pas encore réellement abouti c'est original, frais, fait par un garçon qui croyait encore à la notion d'artisanat dans le septième art.

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Désolé il va falloir me le changer, il est bouchonné...

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"Deux moi" m'avait plutôt réconcilié avec Klapisch mais là c'est la rechute, la très grosse rechute.

On appelle ça un feel-good mais perso j'en suis sorti énervé et surtout très rapidement pour ne surtout croiser personne. Aucune envie de er pour un rabat-joie. Je préfère le faire ici :-)

On sent dans ce film l’envie de capitaliser sur tous les trucs et mots à la mode et à la c.. du moment. Résilience, bienveillance et développement personnel, tout y est, et sans un brin de second degré ni de critique. En gros je me suis retrouvé confronté en un seul film à tout ce qui m'ine le plus, une sorte de définition de l'enfer sur terre.

J’avoue que j’ai eu du mal à réfréner le rire qui est parti au moment où les amoureux trop mignons-choupinous se retrouvent.