Les meilleurs films avec Jean Gabin selon ianov

Annotation :

L'idéalisme fragile de Renoir enfante d'un humanisme doré, sublimant au-delà des combats un théâtre social dont il crée la règle du jeu.

Annotation :

Perle extatique du réalisme d'avant-guerre, miroir de vérité tendu jusqu'au meurtre comme la nuée porte l'orage, jusqu'au cri puis plus rien.

Annotation :

A tombeau ouvert, homme et machine s'offrent aux rouages du destin, et mauvais sang contre Capital huilent le manège des amours infernales.

Annotation :

Fable magnifique du désenchantement, de la douce-amère mélancolie, ce sale brouillard "en-dedans", enveloppant toutes les Bêtes humaines.

Annotation :

Idole fauve de la Casbah, sa superbe éparpillée aux quatre vents, le moko trouvera la mort en rêvant d'amour dans les yeux de la fatalité.

Annotation :

Tragédie magnifique où la fulgurance du couple Gabin / Morgan est emportée par le Geste cinématographique brutal et splendide de Grémillon.

Annotation :

Front Populaire naissant, l'irrésistible mécanique chantante du Drame social. Et dire que le bonheur était peut-être là…au bord de l'eau.

Annotation :

Une jeune meute sur les ripatons, l'ultime rififi des darons. Un des plus beaux Noirs à la française, une anthologie argotique. Ça fleure !!

Annotation :

L'atmosphère unique des halles AVANT. Le jeu trouble de D.Delorme fera même vaciller le grand Gabin! Un des meilleurs Duvivier.

Annotation :

Un homme brisé par une femme et par le cynisme de classe. Grémillon sublime magnifiquement Gabin dans un drame des plus noirs.

Annotation :

S'il semble vain de cadrer le plaisir, l'Eros est ici génialement cerné. Ophüls a fait oeuvre de chair et de sang, et un horizon s"est levé.

Annotation :

Aux Orfèvres, si bien dépeints, Gabin régale, savamment imprégné du rôle, planté, lèvres pincées, félin, l'oeil en coin. Il incarne, point

Annotation :

Sur ses terres devenues un vulgaire nid de rapaces, Maigret enquête pour l'honneur. Comme chez lui dans le "costume", Gabin à fleur de peau.

Annotation :

Cochon en resquille, 150kg de barbaque qui pèseront lourd sur la conscience d’une à deux visages. Sombre périple sous l’Occupation !

Annotation :

Des nuits calines sur le bleu du Yang Tsé, à la fièvre tauromachique de Manolete à Linarès, en ant par la Normande Tigreville. Millésime.

Annotation :

Un Bouquet de haine et d'intolérance sur un sol en jachère, une rédemption tuée dans l'oeuf, et de mort lente, face aux moulins du monde...

Annotation :

Défaits, martyrisés par l'abîme temporel, mutiques face au naufrage, deux amants enfermés dans leurs plis survivent de leur ion défunte.

Annotation :

Les vicissitudes du pouvoir et du sérail politique. Où l'on bâtit son nom dans la voilure de l'Etat sous l'oeil de Gabin, Zeus tout puissant.

Annotation :

Un braquage d'horlogerie, des flingues de concours et des silences qui valent de l'or. Mais si l'espoir est insubmersible, pas les biftons.

Annotation :

Le petit bal perdu des illusions bourgeoises étiole la belle Darrieux, cernée par l'horreur sociale et la dureté de ses rapports conjugaux.

Annotation :

Le polar français joue à l'international. Trio rare, brelan de soleils pour une éclipse, carré noir en salle, et refrain gagnant pour Ennio.

Annotation :

Rattrapé une fois de plus par le démon de midi, un Gabin plus abimé, mais hypersensible sert magnifiquement ce drame aussi noir que réussi.

Annotation :

Incroyable Gênes où Clément propulse un Gabin fourbu entre deux rives, les traits tirés et le feu sommeillant pour un dernier écart tragique

Annotation :

A la croisée des chemins de sa longue et florissante carrière, Gabin joue les yeux fermés une partition sur mesure. Simple et touchant.

Annotation :

D'un désordre l'autre, une intimité racornie rapprochera deux déshérités pour tristement les précipiter dans une ultime nuit de ressentiment.

Annotation :

Au coeur des tutelles, d'une misère en germe et des adolescences périlleuses, aux pieds de l'impossible, le regard de la dernière chance.

Annotation :

Une romance du Paname oublié, étalon boxeur et bourgeoise en toc, Carné retrouvant Arletty et Gabin, un coup dans l'aile, garce de nostalgie.