Critiques de Kaili Blues

Premier film audacieux et radical, Kaili Blues cherche à déconcerter, et pourrait vite redre la cohorte d’œuvres pseudo expérimentales s’enlisant dans la prétention et l’ennui : il ne s’y e...

Un film animé par une dialectique très godardienne, celle de l'ici et de l'ailleurs, où l'ailleurs est toujours un peu plus que l'autre côté au sens géographique du terme. L'ailleurs est aussi le...

Sous la tonne de poésie déclamée pendant le film, ne voilà-t-il pas que ce vers, pas piqué des hannetons, s'offre à moi et me murmure, tu cherchais un titre ? En voilà un.Sous une intrigue opaque...

Kaili Blues est un film qui ne semble jamais vouloir commencer et quand enfin il finit par commencer on aimerait que plus jamais il ne se termine. Oui, Kaili Blues commence par ne jamais vraiment...

«L'esprit é est inatteignable, l'esprit présent est inatteignable et l'esprit futur est inatteignable». C’est avec cette sentence, issue du Sutra du Diamant, texte court du bouddhisme, que Bi...

Ce n'est pas révéler un secret bien caché que de clamer, comme je le fais encore et encore, que "le Futur du Cinéma est Asie", tant depuis un quart de siècle au moins, quasiment tout ce qui s'est...

Kaili Blues s'offre enfin au spectateur français après plusieurs mois de teasing auteurisant. Petite sensation au festival de Locarno où son réalisateur Bi Gan, dont c'est le premier long-métrage,...

D’une première moitié totalement absconse émergent quelques rares éléments voués à l’esquisse d’une histoire : un père irresponsable, un enfant disparu, un oncle médecin qui part à sa recherche. Le...

Pour son premier long-métrage, Bì Gàn débute dans sa ville natale, Kaili, et met en scène quelques personnages qui s'entrecroisent, entre é et présent, amour et famille. C'est même trois...

J’ai beaucoup pensé à deux films que j’aime infiniment, devant Kaili blues ; Un autre film chinois : Still life, de Jia Zhang-Ke et le chef d’œuvre d’Apichatpong Weerasethakul, Blissfully yours...