Les Ailes de l'enfer
5.8
Les Ailes de l'enfer

Film de Simon West (1997)

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Un actioner movie badass, du grand spectacle parfaitement calibré.

Les Ailes de l'enfer (1997) raconte comment, lors d’un convoi de dangereux prisonniers, une poignée de criminels parvient à détourner et à prendre le contrôle d’un avion. Pour son premier long-métrage, Simon West nous fait découvrir un univers méconnu, celui de la "Justice Prisoner and Alien Transportation System", surnommé "Con Air" (d’où son titre d’origine), une agence gouvernementale fédérale américaine qui s’occupe du transport des prisonniers sur tout le territoire US.


Typiquement le genre d’actioner-movie que l’on ne voit plus à notre époque et qui nous fait amèrement regretter les années 90. Un film d’action à la mise en scène soutenue (aucun temps mort et pas le moindre répit, le réalisateur nous entraîne au cœur d’une folle échappée dans les airs), avec son lot de cascades et d’explosions en tout genre. Bien évidemment, le film ne serait pas ce qu’il est sans sa galerie de personnages haut en couleur, avec d’un côté les bons (Nicolas Cage & John Cusack) et de l’autre les méchants (John Malkovich, Danny Trejo, Steve Buscemi & Ving Rhames). C’était la belle époque, celles ou les CGI et SFX n’étaient pas encore surexploité à outrance et où l’on pouvait jubiler de voir autant d’explosions et de cascades « réelles », sans fond vert.


Pour une première réalisation, Simon West (Lara Croft : Tomb Raider - 2001) impose le respect et nous offre du grand spectacle, qui se permet d’être crédible sans trop basculer dans le grand n’importe quoi, comme peut l’être un autre de ses films : Expendables 2 (2012). Un scénario solide, une mise en scène menée tambours battants, des personnages charismatiques (mémorable "Cyrus le virus" ou encore le psychopathe campé par Buscemi). Clairement, on ne boude pas notre plaisir, on en prend plein les yeux et on savoure chaque instant de ce pop-corn movie parfaitement calibré.


(critique rédigée en 2006, réactualisée en 2021)


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le 3 janv. 2021

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RENGER

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