Visuellement beau mais vide.
Un film peut-il être intéressant, juste pour sa beauté visuelle ? Rarement. Mais cette fois-ci, cela marche, grâce à l'une des meilleures 3D que j'ai pu voir, en compétition avec les pubs Haribo.
Gravity, c'est comme une belle femme dont on est en iration devant sa plastique parfaite mais dès qu'elle s'exprime, l'ennui s'installe. Les dialogues sont plats, les symboles qui ponctuent le film aussi, la musique excellente tout le long devient énervante dans un final ridicule, en osmose avec ce que l'ont voit à l'écran, ou on se dit "tout ça pour ça ? Autant de bruits pour pas grand chose ?".
Le film souffre des critiques dithyrambiques qui pleuvent sur lui depuis sa sortie, la comparaison avec le chef d'oeuvre "2001, l'odyssée de l'espace" est malvenue, Alfonso Cuaron n'est pas Stanley Kubrick, ce dernier n'a pas eu besoin de la 3D pour rendre son film magnifique, puis il tient en haleine 2h40, alors que celui-ci rempli à peine l'1h30, preuve du vide qui l'habite..
Je pourrais continuer à descendre le film, à faire mon hipster qui n'aime pas le film que tout le monde a aimé, alors que j'aime la science-fiction et Sandra Bullock, mais malgré des moments d'angoisse, de stress pour cette dernière, la répétition des scènes, certains moments ridicules que je ne détaillerais pas ici, par respect pour ceux qui ne l'ont pas encore vu, le film vaut surtout et principalement pour son visuel, il se doit d'être vu au cinéma, il est fait pour ça et lors de son age sur vos écrans de télévision, vous allez vite comprendre que la beauté a disparu et qu'au final, c'est vide.